Jean Joseph de Lavit

Nom pour l'Etat-Civil : Jean Joseph de Lavit

Lien de parenté principal avec Gabin et Cantien Lembrez
     Premier ancêtre commun : Etienne de Lavit (o 15/5/1670, Saint-Gervais-sur-Mare - 34 ; + 22/01/1765, Fayet - 12) - SOSA 648

Naissance
Date : 30/11/1703
Lieu : Fayet (12)
Source : cf bapt

Baptême
Date : 2/12/1703
Lieu : Fayet (12)
Témoins : Vignes curé
Source : J. Cot, CD
Notes : parrain Sr Jean Gasc apothicaire ; marraine Dlle Isabeau de Barthélémy

Décès
Date : 8/1/1782
[Paris ?]

Père : Etienne de Lavit (o 15/5/1670, Saint-Gervais-sur-Mare - 34 ; + 22/01/1765, Fayet - 12)

Mère : Magdeleine Fages (o 28/5/1674, Sylvanès - 12 ; + 08/03/1711, Fayet - 12)

Notes particulières :

Activité principale : militaire

Première carrière
Enseigne spectatif (chargé de la revue et de l´inspection des soldats) dans les troupes de St Domingue en 1726, il devient 11/9/1727 enseigne en pied d´une compagnie de la marine, puis lieutenant 23/4/1732, aide-major au Port de Paix le 11/11. Par ordre du marquis de Fayet du 12/12/1736, il commande au Port de Paix et dépendances pendant 2 ans. Le 1/2/1739 il passe premier capitaine à la tête de la garnison du Cap où il commande une compagnie à la satisfaction du gouverneur de Chastenoye et du général de Larnage.
Lors du blocus du port du Cap par les Anglais, il commande un mois et demi au fort de Picolet qui en couvre l´entrée. Son dispositif pour résister à l´amiral Knowles comprend 50 soldats, 350 cannoniers et 400 nègres libres. Il paye alors de sa personne au sens propre : il vend alors au Sr Lhéritier douze mulets et une charpente de moulin à sucre pour 12000 livres qu´il dépense pour tenir sa table pour ses officiers. On apprend également qu´il se fait des ennemis en luttant contre la traite.
En 1740 Jean Joseph obtient une lettre de passe pour une compagnie en garnison au Fort Dauphin qui "a toujours été la plus belle et la plus nombreuse de la colonie. Il l´a toujours bien entretenue et recrutée partie à ses dépens, instruite dans toutes les évolutions militaires". Pendant ses 22 mois de commandement à Fort-Dauphin, il embellit la ville par des allées d´arbres et lui apporte l´eau : "la rivière de Roche qui coule au Fort-Dauphin s´était totalement jetée par les débordements dans celle à Marion qui va aux fonds blancs, de sorte que le fort et la ville manquaient absolument d´eau et l´on fut longtemps à ne boire que de l´eau de citerne et de l´eau saumâtre, ce qui rendit tous les officiers malades et fit périr de la dysenterie une vingtaine de soldats, quelques bourgeois et quelques matelots. Il remit par un ouvrage considérable et solide cette rivière dans son lit".
Jean-Joseph est fait chevalier de l´ordre royal de Saint-Louis le 16/10/1750.

Première retraite et deuxième carrière
Mais, alors qu´il espérait une promotion, il est mis à la retraite pour raison de mauvaise santé, et se retire avec une demi-solde de 300 livres. Les lettres laissent entendre qu´une lutte d´influence oppose les gouverneurs généraux successifs : Jean Joseph est soutenu par le comte de Conflans et le comte Dubois de Lamotte mais le comte de Vaudreuil semble compté comme un ennemi. Il sollicite plusieurs fois d´être employé à nouveau, faisant valoir qu´il ne saurait avoir un rang inférieur à ses anciens subordonnés. Il rentre en métropole pour la première fois à une certaine date entre 1753 et 1756. Il sollicite de nouveaux protecteurs, dont le dauphin et son épouse.
Jean Joseph finit par obtenir satisfaction et reprendre du service : après l´avoir sollicité dans une lettre du 16/3/1756, envoyée de Versailles, il est nommé commandant des quartiers du Dondon, de la Grande-Bretagne, de Limonade et du Morin le 1/4/1756 (partie nord de St Domingue). Dans des lettres expédiées de Toulouse en juillet 1756, il demande l´autorisation de joindre à son commandement une compagnie de mulâtres et de nègres libres sous le nom de "volontaires de Machault" et demande la permission de lancer une entreprise contre la Jamaïque en s´appuyant sur les esclaves qui s´y sont révoltés, pour empêcher le commerce "interloque" des Anglais.
Il sert pendant la guerre, et jusqu´à la suppression de l´état-major et des milices. Il est major le 1/5/1758, et rétabli le 1/4/1768 dans son ancien commandement par le prince de Rohan, qui lui attribue en outre le commandement des quartiers de la Marmelade et de la Soufrière. Le prince loue par ailleurs son zèle dans une lettre du 2/4/1769.
Jean-Joseph est nommé colonel le 17/6/1770, et reçoit de l´amiral d´Estaing une lettre marquant la satisfaction des services rendus, et l´attribution du titre de marquis (??).

La retraite
Il cherche à obtenir une nouvelle promotion, et, en dépit de nombreux et importants soutiens (not. le maréchal duc de Biron), elle lui est refusée.
De retour en France, Jean Joseph séjourne quelque temps au château de St Lubin, près de Nonancourt, puis à Paris. Il perçoit 1200 livres de pension

Testament
Il teste le 26/7/1776 (codicille 5/2/1782, enregistré 25/4/1782, AN Y76 A Paris DC6 276/27), faisant des dons aux gens d´église et aux pauvres de Fayet, des legs
- à sa petite fille et filleule de Lavit à Magalas,
- à son petit-fils Derance,
- à sa fille naturelle Méjanel de Lavit,
- à son neveu sous-lieutenant au régiment de Champagne,
- à ses trois nièces.
- et à ses "domestiques" : Joseph Chevalier, dit la Roze, mon valet de chambre, fils à Martoune, négresse libre, en récompense des services qu´il m´a toujours rendus, 800 livres de rente viagère ; à Martoune mère de la Roze, 300 livres de rente, à Sylvie soeur de la Roze, mulâtresse libre, 400 livres, à Baptiste mon Commandeur, oncle à la Roze, 300 livres
- il donne encore à La Roze toute sa "garde robe, sur le montant de laquelle il enverra à Sylvie, sa soeur, mulâtresse libre, 600 livres employées en diverses toiles qui se vendent le mieux à St Domingue". Etant précisé que ce legs contient linge et dentelles, mais que le légataire devra partager les chemises avec deux domestiques nègre, Belair et Hector
- Il déclare son fils Jean Baptiste Bernard légataire universel.

Sources :
- Recherches de G. et J. Cot
- "Les Lavit à St Domingue au XVIIIe siècle", Elisabeth Escalle, André Rouanet de Vigne-Lavit
- "Caroline Branchu de Lavit, diva de l´Opéra et amie de Napoléon", André Rouanet deVigne-Lavit


 

Mariage

Conjoint : Anne Elisabeth de Croisset de Pardieu (+ entre 1745 et 1768)

Célébration du mariage : 5/1733

Descendance :

Dans une lettre du 20/6/1733, Jean Joseph reconnaît que le peu de bien dont il jouit provient du mariage avantageux qu'il vient de contracter.
Au décès de Jean Joseph, les héritiers sont son fils Jean Baptiste Bernard pour moitié et son petit-fils Charles Laurent René Derance pour l'autre moitié. L'héritage comprend la cafèterie dite maison "Lavit" à la Grande-Rivière et la sucrerie située au même endroit, qui sera dite maison "Derance".


 

Mariage

Conjoint : Martoune Valentin (o estimé 1730 ; + après 1782)

Descendance :


 

Mariage

Descendance :

Type de descendance 
Générations descendantes  (attention ce sera tronqué s'il y a trop de personnages)

Autres documents :

Liens de parenté avec Gabin et Cantien Lembrez
Gabin et Cantien prennent le SOSA 1 et sont de la génération 1.

Lien numéroPremier ancêtre communGénérations descendantes
1Sosa 648, [génération 10] :
Etienne de Lavit (o 15/5/1670, Saint-Gervais-sur-Mare - 34 ; + 22/01/1765, Fayet - 12)
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