Jean Baptiste Bernard de Lavit

Nom pour l'Etat-Civil : Jean Baptiste Bernard de Lavit

Lien de parenté principal avec Gabin et Cantien Lembrez
     Premier ancêtre commun : Etienne de Lavit (o 15/5/1670, Saint-Gervais-sur-Mare - 34 ; + 22/01/1765, Fayet - 12) - SOSA 648

Naissance
Date : 24/6/1737
Lieu : Quartier Morin - Gouvernement du Cap
Source : cf baptême
Notes : L´enfant a été ondoyé àla maison par le R.P. Tribert, jésuite, et ce pour de bonnes raisons

Baptême
Date : 1/6/1739
Lieu : Paroisse Saint-Louis ; Quartier Morin - Gouvernement du Cap
Source : extrait baptistaire (G. Cot)
Notes : parrain Messire Bernard chevalier Duston capitaine d´une compagnie franche de la Marine, marraine Anne Renée de Croisset de Pardieu de la Garenne. Père Xavier Dujardin jésuite, curé de la paroisse.

Décès
Date : 24/2/1809
Lieu : Béziers (34)
Témoins : Jean Baptiste Vidal, marchand de tabac, 60 ans - Pierre Garadot, menuisier, 50 ans
Source : EC AD 34

Père : Jean Joseph de Lavit (o 30/11/1703, Fayet - 12 ; + 8/1/1782, Paris - 75)

Mère : Anne Elisabeth de Croisset de Pardieu (+ entre 1745 et 1768)

Notes particulières :

Activité principale : militaire

Reçu le 23/4/1755 aux mousquetaires de la première compagnie de la garde ordinaire du Roy (présenté par M. de St-Cornin, lieutenant général). Il y sert jusqu´en mai 1758, puis de 4/10/1759 au 1/7/1762, où il est nommé lieutenant au régiment de Boulonnais (compagnie d´Antremont) alors en garnison au cap Français à St Domingue. Le 1/7/1765 il se retire du service, "à cause du délabrement de sa santé, ayant été 7 fois à l´agonie dans 22 mois de maladie qu´il essuya à St-Domingue" et regagne le Languedoc.
Le 24/5/1771, Jean Baptiste Bernard reçoit du maréchal de Tonnerre la charge nouvellement créée de lieutenant des maréchaux de France (pour régler les litiges entre officiers), pour la sénéchaussée de Béziers.
On trouve sa trace dans les archives communales de Toulouse (AA31/192) : lettre missive du maréchal duc de Biron, 15/2/1777
"... il a reçu le procès verbal relatif au sieur de Lavit, lieutenant du tribunal des maréchaux de France, qui prétendait garder son épée au bal masqué de la Comédie de Toulouse. Il reconnaît trop la nécessité de contenir dans les justes bornes ceux qui veulent s´en écarter pour ne pas blâmer la conduite de cet officier qui n´étant pas dans son département n´a pu réclamer aucun droit. Il a engagé le maréchal de Tonnerre à lui donner l´ordre de se transporter chez le Sieur Pijon pour convenir de ses torts (fourni par G. Cot).
Il hérite en 1782 pour moitié des deux propriétés de son père. Mais il revendra sa part dans la maison sucrerie à un dénommé Marsiliager.
Le 6/6/1791 il sollicite et reçoit le 9/10/1791 la croix de chevalier de Saint-Louis.
En 1788 et 1789 il participe aux assemblées de la noblesse. Ceci et le départ de son fils du territoire lui valent le 7/6/1793 l´incarcération, tandis que sa femme et trois de ses filles sont arrêtées mais laissées provisoirement dans leur maison, faute de locaux suffisants. Tous seront finalement relâchés.
La fiche de renseignements alors établie leur attribue 8000 livres de revenus à la veille de la Révolution.
Au moins à partir de 1793, les Lavit résident à Béziers.
Jusque là les de Lavit possèdent à Joli Trou, quartier de la grande-Rivière la cafféterie dite "Fond du Chevalier" ou maison "Lavit". Mais les troubles à St Domingue ont ruiné la propriété et fait partir le gérant Granal qui déclare qu´elle comptait "des nègres au nombre de 191 têtes", 24 beaux mulets, 22 bêtes à cornes.... Jean Baptiste Bernard dépose alors une demande d´aide au gouvernement, se disant propriétaire d´une habitation en café sur laquelle il avait plus de 250 nègres, et dit n´avoir ni emploi ni propriété en France. Dans une lettre du 18 nivôse an VIII envoyée de Béziers au citoyen ministre, il précise que depuis le départ de son procureur fondé Jean françois Joseph Grana, il n´y a plus persone à St Domingue pour le représenter et que son habitation est affermée au profit de la République. Le département de l´Hérault, par arrêté du 4 pluviôse an VI lui a accordé une indemnité de 2640 livres par an pour sa femme, ses 6 enfants et lui. En fait il n´a reçu que 873 livres ; tout le reste lui est dû : "dois-je, citoyen ministre, espérer que je serai payé, ou dois-je tout abandonner. Il me paraît cependant que la nation jouissant de mon bien, je devrais avoir au moins de quoi ne pas mourir de faim. J´en écrivis dans le temps au citoyen Bruix mon neveu breton ministre de la marine et au citoyen François de Neufchâteau. Rien de plus honnête que la réponse de l´un et de l´autre, et cela s´est terminé là. puis-je espérer que sous ce nouveau gouvernement, on me rendra la justice qui m´est due ?


 

Mariage

Conjoint : Marie Anne Jeanne de Solignac (o 8/12/1746, Bédarieux - 34 ; + 30/11/1823, Béziers - 34)

Célébration du mariage : 5/7/1768, Magalas

Source : AD34 vue 49/91

le prêtre est Jean Jacques Maurice de Lavit prêtre et curé de St Maurice au diocèse de Vabres.
Présent Joseph François de Lavit, écuyer ancien capitaine d´infanterie de la paroisse de St Gervais lequel a consenti audit mariage au nom du père de l´époux et en vertu de la procuration qu´il lui en a faite, acte reçu et retenu par e Bornier notaire du roi au Cap Français, île de St Domingue ; messire Joseph Aphrodise de Portalon prêtre et prébendier de l´église de [B...], et messire Pierre Joseph de Portalon seigneur de Rosis, cousins germains de l´époux, messire Pierre André Devigne Lavit, écuyer, juge des eaux et forêts, noble Jacques André Devigne Lavit, chevalier de l´ordre de St Louis, capitaine au régiment de la Reine cavalerie, oncles maternels de l´épouse

Descendance :

La mère et les filles de ce couple, sont arrêtées en 1793 dans une fournée contenant "les femelles de Jesse, de Lavit, de Pradines et Lamarre". On a également leur âge :un fils de 23 ans passé à l´étranger, une fille de 22 ans, une fille de 21 ans ; une fille de 18 ans ; une fille de 15 ans ; une fille de 13 ans ; un garçon de 11 ans ; une fille de 9 ans, une fille de 7 ans.
En 1809, le couple habite toujours Béziers (rue de Lespignan n° 266)

Le problème de l´indemnisation pour la caféterie "Fond du Chevalier" à la Grande Rivière sera liquidé par l´octroi le 24/4/1830, de 81250,00 aux ayant droit Lavit : Jean Baptiste Joseph Paul Henri légataire universel et ses trois soeurs Marguerite Joséphine, Marie Henriette Rose Gabrielle, et Marie Anne Clotilde Rosalie épouse Pellet.

Type de descendance 
Générations descendantes  (attention ce sera tronqué s'il y a trop de personnages)

Autres documents :

Liens de parenté avec Gabin et Cantien Lembrez
Gabin et Cantien prennent le SOSA 1 et sont de la génération 1.

Lien numéroPremier ancêtre communGénérations descendantes
1Sosa 648, [génération 10] :
Etienne de Lavit (o 15/5/1670, Saint-Gervais-sur-Mare - 34 ; + 22/01/1765, Fayet - 12)
2

Retour à la page principale.