Origine et noblesse des de Lavit

On trouvera ici des éléments utilisés par les de Lavit pour faire reconnaître leur noblesse, ainsi que des éléments divers pour mieux cerner les origines de cette famille. Nous serions très intéressés par tout élément complémentaire sur cette famille : écrivez-nous si vous en possédez.


Premières mentions de la famille

On trouve dans le cartulaire de l'abbaye de Sylvanès, pour l'année 1162, un don fait par "Emma et son mari". La description des deux pièces de terre données à l'abbaye donne mention des terrains environnants : "[...] duos faxias de terra in riparia de Serruz, [unam ...], aliam vero super viam que se jungit ex qua parte cum faxia Raimundi de Mauzac et ex alia cum faxia Bernardi de Lavit, [...]". Parmi les témoins de ce même don, on trouve "Bernardus de Vitte, Deodatus, frater ejus, ...". Ainsi Bernard de Lavit possédait une pièce de terre à Sarrus (actuellement Ouyre).

On verra ci-dessous (mémoire pour la maison de Lavit) que les de Lavit du 18ème siècle ne devaient pas connaître cette mention de leur famille, ou qu'ils préféraient ne mentionner que les éléments qui la rattachaient à Bédarieux.


Attestation de noblesse par les Capitouls de Toulouse

On a trouvé la trace de deux Capitouls portant le nom "de Lavit" : Guillaume en 1447-48, dont il est fait mention ci-dessous, et qui passe pour l'ancêtre des de Lavit de Bédarieux/Saint-Gervais/Fayet, et un deuxième au XVIIe siècle.

Nous, Capitouls et Gouverneurs de la ville de Toulouse, chefs des nobles, juges des causes civiles, criminelles et de la police et voirie en ladite ville et gardiage d'icelle, à tous ceux qui ces présentes verront, salut. Savoir faisons et attestons que Noble Guilhelmus de Lavit a été Capitoul de la présente ville de la partie de St-Pierre et de St-Géraut en l'année mil quatre cent quarante sept et qu'en cette qualité il est peint avec ses noms et armes dans nos livres d'histoire et autres endroits de cette ville, comme aussi que ledit Sieur de Lavit et ses enfants nés en légitime mariage ont droit de jouir de la noblesse et de toutes les prérogatives dont jouissent les nobles d'extraction et de race, dans lesquels privilèges les Capitouls et leurs descendants ont été maintenus par nos Roys et par le roy Louis Quinzième heureusement régnant par ses lettres patentes du mois de septembre mil sept cent dix sept et par arrêt de son conseil du vingt-cinq mai mil sept cent vingt sept. En témoin de quoi nous avons signé ces présentes que nous avons fait contresigner par notre secrétaire greffier et y apposer le sceau des armes de la ville. A Toulouse ce troisième octobre mil sept cent soixante treize. Brassals chef du consistoire. J. Cassaigne, capitoul. Basanecte, capitoul second de justice


Lettre et mémoire pour la maison de Lavit (années 1740 ou 50)

J'ai l'honneur de vous envoyer Monsieur et très cher cousin la généalogie de notre famille et instruction détaillée de tout ce qui peut nous servir pour faire confirmer par le roi les titres de noblesse qui nous ont été enlevés pendant les guerres civiles qui ont duré depuis 1561 jusqu'à 1623. Vous aurez la bonté de le faire examiner par des personnes qui connaissent cette matière, surtout par M. le généalogiste du Roy et si l'on vous dit [de prouver] que les actes que j'ai sont historiques, donnez-moi liste de tout ce qui vous sera nécessaire, et je vous renverrai par la poste. Comme ces actes sont des pièces uniques qui me sont très nécessaires, je n'ai pas voulu vous les faire passer sans avoir espoir de réussir et s'il faut vous envoyer des citations ou des originaux, donnez-moi état exact de tout.

Il n'est pas douteux que sur ces pièces [...] roi accorde des lettres de noblesse surtout lorsque votre demande sera apréciée par son exc. le duc de [Biron ?] et vos parents, mais comme nous ne serions que les premiers nobles de notre famille, il faut s'attacher à demander la confirmation des titres de notre noblesse et [all...], en disant qu'ils nous ont été enlevés pendant les guerres civiles [...] qu'étant les [plus] catholiques de Bédarieux, des huguenots nous ont brûlé et titres et [all...].

Galiard de Lavit bailli de Bédarrieux en 1533 et nous sommes tous gentilshommes ; il y a peu de maisons qui fassent une affiliation aussi suivie que la nôtre.

Faites [savoir] quand il sera temps auprès de tout ce qui a quelque autorité, surtout Madame la duchesse d'Aumont et Madame de Noailles auxquelles on m'a dit que vous appartenez. C'est le plus grand coup de partie que vous puissiez faire dans le [poste] brillant que vous occupez. Supposé qu'on vous demande des éclaircissements sur le mémoire que j'ai dressé, je vous les ferai passer.

Il vous faudra présenter votre requête, et ne négligez pas le premier commis de ce ministre auquel l'affaire sera remise, parce que tout dépend du rapport [qu'il fera.] Faites-moi part de celui qui sera chargé de cette affaire, parce que s'ils n'ont pas changé, je vous dirai les ressorts qu'on doit faire agir auprès d'eux. Informez-moi aussi du conseil auquel cette affaire devra être rapportée, car il faudra faire solliciter par des personnes de la première considération ceux qui composeront ce conseil.

Gardez le secret, et ne communiquez rien à vos cousins de St-Gervais parce qu'ils parleraient et quelque ennemi pourrait donner des avis au ministre qui nous porteraient coup, parce que [...] ont été marchands. On a toujours des envieux. Il n'y a que vous et moi qui pouvons avoir relation à ce sujet jusqu'à la réussite.

Vous devriez joindre aux pièces que je vous ferai passer celles qui regardent votre famille comme des actes qui prouvent que M. de Lavit de Jougla exempt des gardes du roi était de la branche dont vous descendez, de même que la commission de capitaine des milices bourgeoises de votre aïeul, les lettres de [...] de votre grand-père, les provisions de votre père, les preuves de service de votre oncle et cousins de St-Gervais, et représenter que tant la souche de notre famille que toutes les branches qui en sont sorties ont toujours servi le roi avec distinction, tant dans la robe que dans l'épée et que les enfants en âge de le servir tels que vous et votre cousin servent l'un dans les mousquetaires et l'autre à les cotes de Rochefort.

Si j'étais en état de faire le voyage de Paris, je viendrais vous aider. Quel plaisir aurait votre père qu'à son insu vous eussiez conduit à une bonne fin son projet. Soyez assuré que je suis avec un très sincère attachement, Monsieur et très cher cousin...

Mémoire pour la maison de Lavit

Le nom de la branche aînée de cette famille établie à la ville de Bédarieux au diocèse de Béziers en Languedoc se trouve dans les reconnaissances latines qu'ils consentirent aux religieux bénédictins de l'abbaye de Villemagne depuis 1300 jusqu'à 1495 sous le nom de Devite [qui] fut dans la suite du temps francisé avec celui de Devic et ensuite avec celui de de Lavit. On trouve dans ces reconnaissances consenties l'une par André Devic en 1300, l'autre par Michel Devit prêtre en 1455.

En 1495, les habitants de Bédarieux transigeant avec l'abbé de Villemagne, on trouve que Johann[es] Devite était premier syndic du pays et que Petrus Devite et Jacobus Devite étaient conseillers et sont nommés dans cette transcation avant le curé de ladite ville, et qu'ils sont signés Jean de Lavit et Pierre de Lavit.

On voit encore sur la plus ancienne porte de maison de la ville de Bédarieux, appartenant aux Mrs de Lavit, les armoiries de cette maison qui sont une souche avec des grappes de raisin. Dans cette maison était anciennement le temple des huguenots qui, étant assemblés en consistoire, qualifiaient [[M. de Lavit]] du seul titre de "M. le propriétaire de cette maison", [[contrairement à]] tous les autres sans aucune qualité, par leur nom. On a acte et on aura une déclaration des officiers de police comme [[quoi]] cette maison où sont lesdites armoiries appartenait à M. de Lavit huguenot, selon une ancienne tradition.

Les guerres de Religion

La ville de Bédarieux ayant eu le malheur d'embrasser l'hérésie de Calvin, partie de cette famille se fit calviniste, et il n'y eut que Sire Galiard de Lavit, qui formait la branche aînée, de cette famille, qui restât catholique et qui fût fidèle à son prince depuis 1561 jusqu'à 1623 que durèrent les troubles. Les huguenots brûlèrent trois fois sa maison qui était située hors les murs de Bédarieux et qu'on appelle encore le château. M. de Valencas commandant en chef les troupes du roi en Languedoc ayant assiégé Bédarieux et réduit cette ville rebelle sous l'obéissance du roy Louis 13, ayant fait raser les murailles de cette ville par son ordonnance du 4 février 1620, permet à Galiard de Lavit de prendre des pierres des murs de la ville de Bédarieux pour rétablir sa maison qui avait été démolie pendant les derniers troubles.

Ce fut pendant ces temps malheureux que non seulement la maison de Galiard de Lavit fut brûlée et pillée et saccagée mais encore [[que]] tous ses titres et tous ses biens furent enlevés par les huguenots et il fut réduit dans un état bien indigent, que Jacques de Lavit son fils embrassa le parti de la robe (il fut bachelier en droit comme il conste par les lettres de bachelier et viguier de Carlencas). Et Louis de Lavit son fils acheta l'office de lieutenant des eaux et forêts de [...] de St-Pons (le contrat de mariage de Louis de Lavit du 30 avril 1665), que Pierre de Lavit et Pierre André Devigne Lavit fils et petit-fils de Louis ont possédé successivement.

Les titres les plus anciens

Ce ne fut qu'en 1730 qu'Alexis de Lavit, prieur, curé de Vieussan, étant obligé de prouver qu'il descendait de la famille de Galiard de Lavit, après avoir cherché tout ce qui pouvait servir pour prouver son affiliation fut assez heureux que de trouver dans la maison du Sieur de Malbois huguenot qui était allié de la maison de Lavit un livre de raison d'une écriture très ancienne et difficile à lire contenant plusieurs baptistaires et mortuaires de plusieurs descendants de la maison de Lavit, et comme tous ces actes très anciens faisaient une [forme ?] probante il en demanda que, parties appelées, ces articles fussent compulsés. Et, en exécution d'un jugement du sénéchal de Béziers, en présence de toutes les parties, ce livre fut compulsé par le juge mage dudit sénéchal et après retiré par le Sr de Marbois qui ne l'a plus voulu prêter. Ces articles sont en langue vulgaire partie, en plus est en patois, moitié latin, moitié espagnol corrompu. On met à côté la traduction [?]

Jesus Maria et noi de Diu tot [...] amen

Art. 1er : memorio me sio a me Andrieu de Lavit del loc de Bedarius de l'avescat de Beziers que mon paire mestre Guilhaume de Lavit son [anet ?] de vide at trespas le 17 janvier 1523.

Art. 2 : memorio me sio a me Andrieu de Lavit que nasquet ma fille marie un divendres après miege nax entre une hore et dos vêpres Notre Dame d'août, 14e del dit mes, 1532 et fut baptisée lou divendres environ lou soulel [...] et son pairi fut Michel Sasset habitant Bédarrieux et mairine dona Maria Moulie de mon oncle Moulie lou baille de la vacarie present Antoine [jus ?]

Art. 3 : [...] memorio a me Andrieu de Lavit que ma fille Clauda nasquet un dimanche vêpres de la Maria Magdalena 22 juliet 1534 entre une hora et dos après midi [...] et fut baptisée [...] dit jour de la Maria Magdalena après la messe maio dicho et sont comparus son parrain Sire Galiard de Lavit baile de Bédarieux et marine la flllola Claude Moulié de Sire Jean baile del loc de Bedarrieux.

Art. 4 : memorio me sio may de ma fille Catarina que nasquet l'an 1538 un dimanche que le messe maio dite, environ nou [...] dix hour 27 [...] vespres et Simon et Jude et fut baptisée ledit jour sourtir la messe maio son pairi lou [...] Sire Jean de Monet et la mairine sa parente ma dona la bailesse Moulié del parent mon dit lou [baine ?] présent Galiard de Lavit dont la Moulié [...] agudes [...] son épouse.

Art. 5 : me son memoria quemon fils Charles nasquet l'an 1541 le 4 août un dimanche [...] tres heures après midi jour et fut baptisé lou lendeman après la messe maio et sont lou pairi Charles Gris de la [V...] et la mairine ma première fille Marie.

Je soussigné vicaire de Bédarrieux, certifie comment Sire Charles de Lavit fils et héritier d'Andrieu de Lavit défunt, a fait la sépulture, la paque et neuvaine de son père Sire André de Lavit selon sa volonté parlant [...] Ste Mère Eglise et pourquoi est vérité me ... soussigné Tairne, vicaire, signé.

Preuves de noblesse

On n'a pas [parlé] des titres plus anciens mais on affilie depuis Sire Galiard de Lavit jusqu'à aujourd'hui car par ledit livre de raison ou de mémoire il conste que Sire Galiard de Lavit était en 1544 baile ou bailli de Bédarieux et que dona Maria Moulié [était] épouse dudit Sire galiard de Lavit baile ou bailli de Bédarieux.

Il faut observer qu'alors la qualité de Sire était la même que celle de Messire que l'on donnait à l'épouse dudit bailli était la même que celle de Madame et que Bédarieux n'étant alors pas éloigné des frontières d'Espagne, on ne donait aux dames de la première qualité comme l'on fait encore aujourd'hui en Espagne que le nom de dona. La qualité de dona était partout affectée aux femmes de gentilshommes comme on voit par les [...].

Que l'on considère la qualité de Sire Galiard de Lavit en sa qualité de baile ou bailli comme officier d'épée ou comme officier de robe (c'est ce que le défaut de titres empêche de pouvoir prouver), on verra qu'il avait la noblesse personnelle. S'il est officier d'épée, il est vraisemblable qu'il était noble puisqu'il devait juger et commander à la même noblesse (confer Charles Neuf, 12 février 1566 à Moulins, art. 2 : "pourra faire les [...] pourront faire la montre des gens de guerre appelant si le commis est absent : le bailli ou juge des lieux"). S'il est officier de robe, il devait être avocat, car le Roy Louis Douze par l'art. 48 de son ordonnance de l'année 1498 dit "nos lieutenants-généraux, [et nos] baillis, sénéchaux, juges ne pourront être [...] sinon qu'ils soient docteurs ou [...]". Et l'on ne peut être avocat sans être gradué comme il fut dit par arrêt du Parlement de Paris du 1er octobre 1558. [....] tient que les avocats sont nobles. Lege 1er codice primic lib 12 L [...] 12 le advocatum codice de advoc diu indicantibus, et partant ne perdent le privilège de noblesse, ainsi en jouissent comme il fut dit par arrêt du 1er février 1545, autre arrêt du 4e mars 1543 du conseil privé par lequel ...

La branche principale

Ce qui prouve que cette famille est noble, c'est que malgré leur peu de fortune, ils n'ont jamais fait de profession qui dérogeât. Car, quoique Galiard de Lavit second eût perdu tous ses biens pendant les troubles, on lui donnait dans les actes la qualité de Sire comme il conste par un contrat de change du 4 décembre 1577.

Jacques de Lavit son fils prit des grades à l'université de Toulouse, fut viguier de Carlencas comme on le voit par le contrat de mariage de Louis de Lavit son fils, du 30 août 1665, dans lequel [...] de Lavit un de ses parents prend aussi la qualité d'écuyer.

Louis de Lavit son fils, qui était aussi avocat au parlement, ayant acheté l'office de lieutenant des eaux et forêts, bien loin de déroger, a acquis [...] et l'a transmise à Pierre de Lavit son fils et Pierre André de Lavit son petit-fils [...] puisque l'ordonnance de François Ier remise en février 1554 art. 4 et Henri 3 en janvier 1583 art. 25 et le roi Henri 4 par son ordonnance du mois de mars 1594 art. 12 : ces rois en créant un lieutenant des eaux et forêts dans chaque baillage et sénéchaussée ordonnent que les lieutenants seront de robe longue gradués ès qualités. Cet office [...] et Louis 14 ayant confirmé par le code des eaux et forêts de 1669 ceux vendus par ses prédécesseurs.

Guillaume de Lavit frère de Louis de Lavit et fils de Jacques devait entrer dans la compagnies des jeunes gentilshommes comme on le voit par la lettre du 8 avril 1684 et fut capitaine dans le régiment de Navarre comme on le voit par la transaction du 13 février 1688.

Pierre de Lavit fils de Louis était aussi avocat au parlement et lieutenant des eaux et forêts comme on le voit sur son contrat de mariage du 18 avril 1604 [pour 1704 ???] et André de Lavit son frère était lieutenant colonel du régiment de Fontis, comme on le voit par extrait baptistaire de Pierre André Devigne-Lavit fils de Pierre qui est l'aîné de cette famille et aussi avocat au parlement et lieutenant des eaux et forêts, qui n'a que deux enfants en bas-âge l'un appelé Pierre André et l'autre Louis, et il a deux frères : Jacques André Devigne-Lavit est actuellement lieutenant dans le régiment de cavalerie de la Reine et Pierre Balthazar de Lavit cadet de Pierre André est volontaire dans le même régiment.

Branche de Mrs de Lavit venant de Boissezon

De Lavit avocat en parlement résidant à Fayet sont De la branche de Jacques de Lavit résidant à St-Gervais sont le Sieur de Lavit ancien lieutenant dans le régiment d'Agenais et le Sr de Lavit la Mouline capitaine des milices dans le bataillon de Carcassonne.

Armoiries de la famille

Lavit venant de "Vigne", les armes qui figurent dans l'armorial général du Languedoc indique sont des armes parlantes :

D'or à un cep de vigne de sable pampré de sinople, fruité de pourpre

Le 14 mai 1781,dans une requête conjointe au viguier de Bédarieux, Pierre André et Charles Etienne de Lavit demandent que "soit constatée l'existence d'armoiries parlantes afférentes au nom de Vite ou Lavit" sur la grande porte d'une maison de la rue de Ratié à Bédarieux. La description qui fut faite de ces armoiries est alors

D'argent à un cep et quatre feuilles de vigne sinople, sous le timbre d'un casque

Enfin Pierre André chargea ces armoiries d'un chef d'azur à trois étoiles d'argent, sans que l'on en sache la raison.


Branches et possessions principales de la famille

On trouvera dans la base de données

Les nobles, ou ceux qui se veulent tels, adjoignent très souvent le nom de leur "fief" à leur patronyme : Joucla de Lavit, de Lavit Joucla,... et parfois le lieu fait disparaître le patronyme : de Joucla, M. des Bertrands...

Personnages notables de la famille

On notera sans surprise qu'il s'agit très souvent de militaires...


Un portrait

Cliquer pour voir le portrait en totalité

Le portrait qui figure ici (mal photographié) est conservé dans l'ancienne maison Andrieu de Fayet (descendance des derniers Lavit de Fayet, éteinte en 1953). La date figurant sur la lettre qu'écrit le personnage est difficile à décrypter : 1743/1745 ou 1773/75 ? Les hypothèses pour l'attribution mettent en concurrence trois personnages

Si quelque personne capable de distinguer les uniformes de l'infanterie de marine de ceux de l'infanterie classique pouvait m'apporter un nouvel argument, je lui en serais reconnaissant : m'écrire.