Jean Joseph Chevalier de Lavit

Nom pour l'Etat-Civil : Jean Joseph Chevalier de Lavit
Surnom : la Rose

Lien de parenté principal avec Gabin et Cantien Lembrez
     Premier ancêtre commun : Etienne de Lavit (o 15/5/1670, Saint-Gervais-sur-Mare - 34 ; + 22/01/1765, Fayet - 12) - SOSA 648

Naissance
Date : 1/6/1753
Lieu : Quartier Morin - Gouvernement du Cap
Source : J. et G. Cot

Baptême
Date : 1/6/1753
Lieu : Paroisse Saint-Louis ; Quartier Morin - Gouvernement du Cap
Source : J. et G. Cot
Notes : L´acte baptistaire indique "le 1er juin 1753 baptisé Jean Joseph, mulâtre, fils de Jean Joseph de Lavit écuyer, seigneur de Jouclas, capitaine aide-major pour le Roi du Port de la Paix, et de Martonne valentin, négresse libre, parrain messire Laborde de la Combe, marraine Rose de Pardieu de Cadouche"

Décès
Date : vers 2/3/1809
Lieu : Paris (75)
Source : J. et G. Cot

Père : Jean Joseph de Lavit (o 30/11/1703, Fayet - 12 ; + 8/1/1782, Paris - 75)

Mère : Martoune Valentin (o estimé 1730 ; + après 1782)

Activité principale : militaire

Le colonel de Lavit donna ses prénoms à son fils naturel, et lui donna sans doute le nom de sa terre (Chevalier) pour patronyme. Il l´instruisit, le fit voyager (notamment en 1777 à Bordeaux pour apprendre - soi-disant - le métier de baigneur), lui fit épouser une jolie fille blanche et l´emmena à Paris à l´heure de la retraite. Lui et ses descendants porteront pour patronyme soit Chevalier, soit de Lavit, parfois associés, et parfois alternativement.

Une première carrière militaire
Un certificat daté de Paris, 17/1/1792 et signé Estaing donne ses états de service : il fait partie des milices de St-Domingue en 1769, elles sont alors commandées par son père. Puis il appartient au corps des dragons volontaires pour l´expédition en Amérique septentrionale, dans la compagnie de Genotte, sous le colonel de Rouvray. Il s´y est conduit de la manière la plus distinguée au siège de Savannah. Il est rembarqué sur l´Intrépide, vaisseau de 74 canons. Il appartient alors à la 29ème division de la gendarmerie nationale - légion des Américains. Il en démissionne car il est nommé lieutenant dans l´une des compagnies franches de hussards américains. Il a notamment été blessé dans l´une des capagnes du Nord et a obtenu le médaillon comme vétéran.


En 1782 Jean Joseph hérite de son père d´une rente de 800 livres et de toute sa "garde robe, sur le montant de laquelle il enverra à Sylvie, sa soeur, mulâtresse libre, 600 livres employées en diverses toiles qui se vendent le mieux à St Domingue".
Il a alors ouvert une boutique de modes, 32 rue du sentier, mais qui ne fut pas très prospère.

Deuxième carrière militaire
Dans une lettre de sa femme datée du 19/5/1793, on apprend qu´il aurait voulu faire partie de l´expédition aux îles et "brulait de vollé au secours de sa patrie". Certainement la cessation de versement de sa pension par son demi-frère, le mauvais fonctionnement de son affaire, ont dû précipiter sa décision de s´engager.
Le 24/7/1793 il devient capitaine au 13e régiment de chasseurs à cheval, et cesse son activité le 8 brumaire an 4 (lettre de refus de maintien en service)
Néamoins, il demande d´être nommé dans le corps de la police générale pour se rapprocher de sa femme et de ses trois enfants et le 13 pluviôse an IV, le général chef de l´état-major Duvignau lui annonce qu´il est nommé capitaine dans la cavalerie de la légion de police à Versailles. Le 21 ventôse an V il est effectivement capitaine au 21e régiment de dragons à cheval de la légion de police générale de Paris. Il déclare alors être domicilié à Paris depuis 28 ans, et logé depuis 15 ans rue du sentier n° 32 section de Brutus, et fixer son domicile à Paris.
A son décès il est capitaine à la 10e brigade de vétérans.
On trouve une demande de promotion au grade de chef d´escadron, avec recommandation en marge des députés de St-Domingue : Carnot, Dupeil, Boisson, Bellay, Loffinois.
Il aurait aussi été juge militaire en Alsace à un moment de sa carrière (F. Ambrière, le Siècle des Valmore)


 

Mariage

Conjoint : Marie Madeleine Brocard (o vers 1756 ; + entre 20/9/1834 et 20/12/1834, Paris - 75)

Célébration du mariage : vers 1777, [Paris ?]

Descendance :

Type de descendance 
Générations descendantes  (attention ce sera tronqué s'il y a trop de personnages)

Liens de parenté avec Gabin et Cantien Lembrez
Gabin et Cantien prennent le SOSA 1 et sont de la génération 1.

Lien numéroPremier ancêtre communGénérations descendantes
1Sosa 648, [génération 10] :
Etienne de Lavit (o 15/5/1670, Saint-Gervais-sur-Mare - 34 ; + 22/01/1765, Fayet - 12)
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