 Activité principale : avocat Selon son fils, Edouard Cot père avait fait d´excellentes études
- au collège de St-Affrique où il aurait fréquenté le père du général de Castelnau, chez les abbés Barthe qui seraient des parents communs
- à Toulouse où il passe sa licence de droit (il s´y rendait par le canal du midi, en allant prendre le coche d´eau à Béziers). On a une lettre de lui à sa mère, de cette époque, où il la rassure en lui affirmant n´avoir pas participé à un gros chahut étudiant terminé par du vandalisme.
- en prolongeant ses études pratiques en faisant de la cléricature chez Me Caizergues, successeur de l´oncle Auguste Cot.
Ses diplômes successifs : bachelier ès lettres 17.8.1838, en droit 4.8.1840, licencié en droit 8.1841.
Il est maire de Fayet une première fois : il succède en 1846 à Joseph Cot fils, jusqu´en 1849 où il cède la place à Casimir Cot.
Il s'installe ensuite comme avocat place de la préfecture à Montpellier (1850), propriétaire de la scierie de Cusses.
De nouveau maire de Fayet (1871-76 entre deux cours mandats de Sixte Cot auquel il succède 1878-84), il inspirera à Victor Bernadou, son futur successeur (en 1884), cette lettre assassine : "... M. et Mme Cot ont assez tripoté les affaires de la commune et que je ne serais pas du tout fâché qu´à l´avenir ils en fussent écartés. J´ai hâte pourtant de dissiper les doutes que les mauvaises expressions dont je puis m´être servi dans ma dernière lettre peuvent avoir fait naître dans votre imagination et si vous avez cru comprendre que ce serait dans l´espoir de recueillir quelques-uns des titres qu´ils possèdent... jamais pareille envie n´a encore pris place dans mon cerveau. Désirant la mise de côté du maire actuel, je n´ai rancune ni envie et je suis bien éloigné de le reconnaître indigne de la confiance des habitants, mais tout en l´estimant comme homme privé je le déteste comme homme public". (source AD12 2E87/5)
Sa succession est réglée le 13/5/1897 : par contrat de mariage la veuve Sophie Nicouleau se voyait réservé le quart des biens en usufruit, elle y renonce par acte du 13 avril 1897 (Me Labaume de Brusque) ; Edouard fils reçoit le 1/8 par préciput de tous les biens. Les héritiers sont aussi ses trois autres enfants. La succession comprend pour 4600F de mobilier, des obligations de chemin de fer (12558 Cie de l´Est, 4348,15 Cied´Orléans ; 19265 Cie du Midi ; 34284,13 Cie PLM), des actions de ces compagnies (129680+9726 Cie PLM, 77440 +2225 Cie de l´Est ; 32465+4616 Orléans) et de la rente à 3% pour 17089,50, des actions du collège de St Affrique (1600F), des obligations devant notaire sur Arvieu, Belugou, Bascou, Carrière de Camarès, Ramond, vve Mazarin, Roques, au total 433100F66 de biens meubles plus de billets déclarés irrécouvrables. Les biens immeubles sont
- Pézaillardes et le campet de la Caminière commune de Fayet, bail de 1892
- domaine du Py commune de Montlaur, bail de 1891 à Louis Bessières
- bail du domaine de Saucières (communes de Brusque et Tauriac), depuis 1891 à Arvieu
- bail de Cusses depuis 1892 (dont quelques parcelles ont été vendues en 1893
- domaine des Bertrands commune de Sylvanès, non affermé
- arréage du domaine de Cambert canton de Murat et de Cabanes et ... [Tarn]
- autres terres non affermées commune de Fayet (châtaigneraie, écurie)
ces immeubles ruraux rapportant au total 6723 F, soit un capital de 168075 F
- immeubles urbains : scierie hydraulique de Cusses (bail de 1891), maison de Fayet louée pour partie à l´administration des Postes, maison d´habitation à Fayet aux dépendances et jardin non loués, soit 1275F de rapport, soit 25500F de capital
Au total la succession s´élève à 626 675 F 66 |