Activité principale : sans profession
Selon E. Cot, Joséphine était fort avare et ne voyait que l´argent.
Veuve, elle acheva l´éducation de la famille en sollicitant les conseils de l´oncle Auguste qui en était amoureux et revenait toutes ses vacances à la maison. Il s´agissait, elle-même ne voulant pas se remarier, de l´évincer sans le fâcher ni faire perdre son héritage aux enfants.
Elle semble s´être appuyée également sur lui pour diriger la fabrique : elle envoie notamment en 1843 une supplique au préfet pour reconstruire le barrage de Cusses détruit par les inondations.
Elle effectue un partage anticipé de ses biens entre ses enfants, les chargeant de donner à son décès deux mille francs chacun au bureau de bienfaisance de Fayet pour être employés à y fonder une école de frères. En 1878, elle fait porter à l´abbé Thiers une copie de cette clause, en y ajoutant qu´elle désire que ses enfants donnent mille francs de plus. Ses deux enfants, Edouard et Félicie veuve Galtier, voyant qu´"il était impossible de fonder une école congréganiste à Fayet avec une somme de cinq mille francs, que d´ailleurs le moment n´était pas favorable à cause de la politique du jour", décident de placer cet argent (2500F chacun) sous forme de rente en attendant le moment propice pour réaliser le voeu de leur mère.
Lors de l´inventaire des biens de Joséphine, le 12 avril 1880, sont mentionnés : du mobilier pour 488,6 F ; le domaine des Bertrands communes de Sylvanès et Fayet affermé au Sr Guillot depuis acte du 1/5/1873 moyennant 1639,55 F ; la terre de Pessouilhous commune de Fayet, affermée au Sr Ramondenc, acte du 30/10/1877, 310 F ; une terre en vigne, dite Arignac, commune de Sylvanès, non affermée et déclarée d´un revenu de 100 F ; le quart du domaine de Saucières commune de Brusque, recueilli de la succession de sa fille Pauline, affermé par acte du 7/5/1876 au Sr Arvieu, 3020 F (soit un quart : 755 F), soit un revenu de 2804,55 F et un capital (x25) de 70113,75 F. Ses héritiers sont ses deux enfants survivants Edouard et Félicie.