Jean Bassal

Nom pour l'Etat-Civil : Jean Bassal

Naissance
Date : 12/9/1752
Lieu : Béziers (34)
Source : cf bapt

Baptême
Date : 16/9/1752
Lieu : Saint-Félix ; Béziers (34)
Source : AD 34, vue 313/364
Notes : parrain François Monestier prêtre

Décès
Date : 11/5/1803
[Paris ?]

Père : Alphonse Esprit Bassal

Mère : Marguerite Monestier

Notes particulières :

Activité principale : prêtre, conventionnel

Biographie selon Wikipédia (version 31/12/2008) et le dictionnaire des parlementaires français (Robert & Cougny 1889) : Jean Bassal est un conventionnel français né le 12 septembre 1752 à Béziers et mort le 3 mai 1803 près de Paris.

Membre de la congrégation de la Mission, vicaire de Notre-Dame puis prêtre constitutionnel à la paroisse Saint-Louis de Versailles à partir du 10 avril 1790. Il prit part au déclenchement de la Révolution française et fut un des premiers assermentés de Versailles. Il fut député de Seine-et-Oise à la Législative et à la Convention (élu par 299 voix sur 553 votants), siégeant à l´aile gauche de l´Assemblée nationale du 3 septembre 1791 au 26 octobre 1795. Il soutint la proposition d´amnistie pour les massacres d´Avignon, les poursuites contre le duc de Brissac, commandant la garde constituionnelle du roi, et vota pour la peine de mort sans appel ni sursis pour Louis XVI.

Il quitta ses fonctions pastorales pour une place au Ministère de la Guerre. Envoyé en mission dans le Jura et nommé secrétaire de la Convention à son retour, il fut accusé de modérantisme et se défendit en rappelant qu´il avait reçu chez lui Marat, poursuivi par Lafayette. Il a été président du club des Jacobins.
Nommé au début du Directoire agent secret à Bâle — délibération secrète du Directoire du 24 brumaire an IV —, sa mission était d´assurer les approvisionnements de l´armée d´Italie et de surveiller Barthélemy, suspect de n´avoir pas dénoncé le comité autrichien de Bâle, qui correspondait avec Lemaître, l´un des chefs de l´insurrection royaliste du 13 vendémiaire. Il fut ensuite chargé, en tant que commissaire du gouvernement d´inspecter les bureaux de poste de la frontière avec la Suisse. Il accompagna à Naples le général Championnet et fut bientôt accusé par le Directoire de provoquer le trouble entre le commissaire civil et l´agent militaire, et d´en profiter pour dilapider la caisse publique. Ramené à Milan avec Championnet, il ne fut sauvé que par la révolution du 3 prairial an VII (18/6/1799), qui renversa trois directeurs. Championnet ayant été remplacé à la tête de l´armée en l´an VIII, Bassal resta auprès de lui et à la mort du général, survenue peu après (9/1/1800), se retira à Paris où il mourut obscurément.

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