Fiche individuelle

Charles de Frégeville de Gau

Nom pour l'Etat-Civil : Charles Louis de Frégeville de Gau

Lien de parenté principal avec Gabin et Cantien Lembrez
     Premier ancêtre commun : André de Lavit (o estimé 1450, Bédarieux - 34) - SOSA 41472

Naissance
Date : 3/11/1762
Lieu : Saint-Etienne-de-Terrabusset ; Teillet (81)
Source : A. Rouanet de Vigne-Lavit

Décès
Date : 4/4/1841
Lieu : Paris (75)
Source : A. Rouanet de Vigne-Lavit

Père : Jean de Frégeville de Gau

Mère : Suzanne de Périer

Notes particulières :

Activité principale : militaire

Son demi-frère et aîné Henri de Frégeville, capitaine au Royal-Condé, le fit entrer dans ce régiment à 12 ans, sous le nom de son frère aîné Pierre.
Il y fut nommé capitaine en 1781, mais renvoyé à Montpellier. Il s'inscrit à le loge de l'Urbanité, à la société des amis de la Constitution, et participe au rétablissement de l'ordre à Nîmes et à Beaucaire en juin 1789. De 1790 à 1792 il est absorbé par une diylle avec la baronne de Krudener
Le 13/4/1792 Frégeville est nommé leiutenant colonel au 2ème hussards (ancien régiment de Chamborand) dans l'armée du Nord commandée par la Fayette. Lors de la démission de ce dernier, le chef de corps Malzan voulut émigrer avec son régiment. Charles de Frégeville parvint à en dissuader les troupes est nommé colonel le 20/10/1792, l'armée du nord passant sous les ordres de Dumouriez.
Le 4/9/1792, il couvre avec son seul régiment face à une grande partie de l'avant-garde prussienne la retraite de l'armée à Grand-Pré qui débouchera sur la victoire de Valmy et lui vaudra une citation. A Jemmapes, il est représenté sur une gravure caracolant en tête de ses troupes : la légende indique qu'il emporta une redoute dotée d'une batterie formidable et assura ainsi le succès de la journée, selon le général en chef.
En mars 1793, Frégeville achète le château de Grammont à Montpellier.
Lors de la trahison de Dumouriez, Charles de Frégeville reçut l'ordre d'arrêter Bouchotte, commandant la place de Cambrai. Il n'eut pas le temps d'exécuter l'ordre mais n'en fut pas moins dénoncé. Cela ne l'empêche pas d'être nommé général le 15/5/1793 et affecté à l'armée des Pyrénées-Orientales. La défense du Moulin d'Orles avec 300 hommes seulement permit à Frégeville de sauver les troupes du Camp de l'Union, mais en étant fait prisonnier. Ce fait d'arme lui vaudra une nouvelle citation.
Remis en liberté, Charles de Frégeville sera employé quelque temps dans l'armée du Rhin puis celle d'Italie. Il est ensuite chargé de maintenir l'ordre dans le département de l'érault. Il déploie aussi une activité politique qui lui vaut d'être élu au conseil des Cinq-Cents le 20 germinal an VII. ommé "inspecteur de salle" (questeur) par Lucien Bonaparte qui savait pouvoir compter sur lui, il prend une part active au 18 brumaire, en faisant le lien entre Lucien et Napoléon, puis en dirigeant la troupe qui intervint pour expulser les députés. Il fit partie de la commission de 25 membres chargée de rédiger une nouvelle constitution.
Nommé général de division le 7 germinal, il rejoint l'armée d'Italie après Marengo. Il se distingue au passage du Mincio en décembre 1800. La paix de Lunéville (9/2/1801) le voit revenir sur l'Hérault à la tête de la 9e division. Le 19/9/1805, il se trouve de nouveau affecté à l'armée d'Italie. Sous les ordres de Masséna, il reçoit une citation après la victoire de Caldiero le 30/10/1805 pour avoir défendu le grand parc de l'armée et les approches de Vérone contre 8000 Autrichiens qui durent "mettre en bas les armes".
En 1806, Frégeville est cette fois sous les ordres de Gouvion-Saint-Cyr, et enlève la citadelle de Civitello del Tronto, sans génie, sans autre artillerie que quelques pièces placées sur des affûts de fortune. Il reçoit alors de Joseph roi de Naples le commandement de toute sa cavalerie, puis de tout le territoire allant des Etats du pape à la Calabre.
En 1807, Frégeville semble avoir été englobé dans la disgrâce de Lucien Bonaparte puisqu'il est placé en non-activité et se retire dans ses châteaux de Grandval et Grammont. Il devient conseiller général, membre de la société d'agriculture, et ses requêtes à l'Empereur sont toutes rejetées. Il fera donc partie de a délégation qui reçoit le comte d'Artois le 17/10/1814 et se fait recommander par Dumouriez et Louis-Philippe d'Orléans, en rappelant qu'il avait été choisi pour délivrer l'auguste famille du Temple. Il est alors élevé à la dignité de grand-officier de la Légion d'Honneur et reçoit la croix de Saint-Louis.
Frégeville reprend néanmoins du service aux Cent-Jours, dans l'armée des Pyrénées Orientales. Il est nommé inspecteur général, puis retombe en disgrâce lorsqu'il refuse de licencier ses cavaliers comme le lui avait ordonné le duc d'Angoulême. Il ne sortira de sa retraite que pour saluer Louis Philippe au nom de la ville de Montpellier en 1830, et en 1835 où il se trouvait au côté du roi lors de l'attentat de Fieschi.
Le nom de Frégeville figure sur l'Arc de Triomphe

Source : revue du Tarn n° 155, automne 1994


 

Mariage

Conjoint : Claire Sicard

Célébration du mariage : 31/10/1798, Béziers

Source : A. Rouanet de Vigne-Lavit

Descendance complète :


 

Premier mariage

Conjoint : N... Rodier de Manilargues (+ avant 1790, Montpellier - 34)

Pas d'enfant enregistré pour ce mariage.

Le couple eut deux enfants morts jeunes

Type de descendance 
Générations descendantes  (attention ce sera tronqué s'il y a trop de personnages)

Liens de parenté avec Gabin et Cantien Lembrez
Gabin et Cantien prennent le SOSA 1 et sont de la génération 1.

Lien numéroPremier ancêtre communGénérations descendantes
1Sosa 41472, [génération 16] :
André de Lavit (o estimé 1450, Bédarieux - 34)
10

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