Nom pour l'Etat-Civil : André Charles de Lavit

Lien de parenté principal avec Gabin et Cantien Lembrez
     Premier ancêtre commun : André de Lavit (o estimé 1450, Bédarieux - 34) - SOSA 41472

Naissance
Date : 2/11/1744
Lieu : Montpellier (34)
Source : J. et G. Cot

Baptême
Date : 4/11/1744
Lieu : Paroisse Notre-Dame ; Montpellier (34)
Source : J. et G. Cot
Notes : parrain André Charles Ligon, marraine Magdeleine Causses, tous deux pauvres de l'hôpital. André Charles signe. Dubois, prêtre

Décès
Date : après 1817
[Turin ?]

Père : Charles Etienne de Lavit (o 3/3/1713, Bédarieux - 34 ; + 30/8/1784, Montpellier - 34)

Mère : Madeleine Suzanne de Lavit (o 22/10/1708, Clermont-l'Hérault - 34 ; + 14/2/1791, Bédarieux - 34)

Activité principale : militaire Charles André est bien inscrit sur les listes de la noblesse en 1789, avec le titre de seigeur et baron de Montaigut (il vendra d'ailleurs ce château au sieur Ollier habitant le village peu avant la Révolution). Il n'en signe pas moins la pétition des patriotes de Bédarieux contre les ennemis de la Constitution, qui "insultent les bons citoyens et le curé constitutionnel", et où sont dénoncés les officiers municipaux "n'assistant pas aux Te Deums" chantés en l'honneur de la Constitution. Depuis le 27/4/1789 il est capitaine de la garde nationale à Bédarieux, est député de Bédarieux à la fête de la Fédération 14/7/1790. Il est ensuite incorporé comme lieutenant au 1er bataillon de l'Hérault (qui deviendra la 129e demi-brigade). Le 15/10/1793 les représentants Raspaud, Sicard et Robespierre (le jeune) le nomment commissaire des guerres à l'Armée d'Italie (dans la division de Nice). On a sur lui ce jugement de Suchet (Nice, 28 pluviôse an VIII) : "il a approvisionné avec zèle et succès les divisions de gauche et du centre de l'armée pendant qu'elles occupaient les bords du Zoglie en germinal et floréal an VII ainsi que Bergame et Cassano, dénués de toute ressources. Il a coopéré avec beaucoup d'activité à alimenter les divisions Victor et Lemoine stationnées dans les rivières de Gênes? il a en sa faveur de longs services et un attachement sincère à la République. Licencié le 1er messidor an IX, il formule une demande de réintégration qui sera rejetée en l'an XIII. Il ne regagna peut-être pas Bédarieux, puisqu'on le trouve en 1806 à Crémone (dans une procuration 21/1/1806 Me Demoffe, Crémone, A.N.) puis à Turin où il teste le 27/4/1817. Il vivait alors dans une chambre meublée d'auberge pour laquelle il devait 195 livres pour 8 mois de pension, plus encore 8 louis d'or prêtés par l'aubergiste. Il n'en offrit pas moins 10000 livres à une servante à prélever sur la portion de sa veuve et ses héritières.

 

Union libre

Conjoint : Anne Miran (+ après 1805, Pézenas - 34) Descendance : Enfant . Jean Charles de Lavit (o 3/12/1772, Béziers - 34 ; + après 1815, Bédarieux - 34)

 

Mariage [catholique]

Conjoint : Anne Aigoin (+ après 1817, Bédarieux - 34) Descendance : Enfant . Madeleine de Lavit (o 20/10/1777, Bédarieux - 34) Enfant . Marguerite de Lavit (o 8/12/1776, Bédarieux - 34 ; + 29/4/1853, Bédarieux - 34) Anne hérita de son oncle Pierre Liquier la baronnie de Montaigut près Camarés, ce qui permit à son mari de porter le titre de baron de Montaigut. Ce domaine ne rapportait cependant qu'un revenu modeste (814 livres en 1783, dont 614 de droits féodaux). Le couple continua cependant à résider également à Bédarieux.

Liens de parenté avec Gabin et Cantien Lembrez
Gabin et Cantien prennent le SOSA 1 et sont de la génération 1.

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